Nos rêves – J 323 du défi 365 jours de photos zen

Nos rêves sont le courrier de notre inconscient.

Que ce soit les rêves au cours de notre sommeil ou les rêves éveillés, ils nous ouvrent tous une porte vers notre inconscient. Parfois, ils portent des messages, parfois des avertissements… Parfois ils sont l’expression libératrice de nos tensions intérieures. Dans tous les cas, ils sont un des outils à notre disposition pour nous connaître, pour mieux nous comprendre, voire comprendre le sens de notre vie. Ils sont un outil de communication avec nos profondeurs.

Aujourd’hui, prêtons grande attention à nos rêves. Prenons le temps d’écrire les rêves dont nous avons le souvenir dans notre journal intime. Faisons-en une pratique régulière. Puis, soulignons chaque symbole qui nous parle. Mettons-nous à la place de chaque personnage de notre rêve. Très souvent, chaque personnage correspond à une partie, une facette de nous-mêmes.

Si vous ne vous rappelez pas de vos rêves de nuit, observez vos rêves éveillés, ces moments de la journée où nous nous mettons à rêvasser spontanément. De quoi rêvassez-vous ? Quels sont ces scénarios qui émergent de l’intérieur de nous et captivent notre attention ne serait-ce que pendant un court instant ?

Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous une courte vidéo d’André Riou sur les rêves, ainsi que l’histoire de Largo ( du livre « La Guerre de l’Art » de James Pressfield ).

Largo

( Histoire extraite de « The War of Art » de James Pressefield)
Traduction de l’anglais: Stella Nedelcheva Anderle

Lorsque j’avais une vingtaine d’années, je conduisais des semi-remorques pour une entreprise appelée Burton Lines à Durham, en Californie du Nord. Je n’étais pas très bon dans ce travail; j’étais constamment en proie de mes démons auto-destructifs. Si je ne me suis pas tué et si je n’ai tué aucun autre pauvre gogo qui a dû partager ma route, c’était grâce à la protection aveugle de la Providence. J’étais brisé, loin de ma femme et de mes enfants.

Une nuit j’ai fait, alors, ce rêve :

Je faisais partie de l’équipage d’un porte-avions. Mais le navire était coincé en terre ferme. Il lançait encore ses avions et était fonctionnel, mais il était abandonné à un demi-mile de l’océan. Tous les marins savaient à quel point la situation était foutue; ils ressentaient une détresse vive et constante. Le seul point lumineux était la présence d’un sergent d’artillerie maritime, surnommé « Largo ».

Dans mon rêve j’avais l’impression que c’était le nom le plus cool que quelqu’un puisse avoir. Largo. J’aimais bien ce nom. Largo était un de ces vieux noyaux durs comme Warden, le personnage de Burt Lancaster dans le film « Tant qu’il y aura des hommes ». Le seul gars sur le bateau qui savait exactement ce qui était en train de se passer, le vieux sage coriace qui prenait toutes les décisions et qui, en fait, dirigeait tout le spectacle.
Mais où était Largo ?

Je me tenais misérablement à la barre quand le capitaine m’a approché et m’a adressé la parole. Même lui, il était perdu. C’était son bateau, mais il ne savait pas comment le dégager de la terre ferme. J’étais nerveux, je me trouvais en pleine conversation avec un capitaine de la marine américaine et je ne trouvais rien à dire. Le skipper (le capitaine) n’avait pas l’air de s’en apercevoir; simplement, il s’est tourné vers moi de façon décontractée et dit :

« Bon sang, qu’est-ce qu’on va faire, Largo ? »

Je me suis réveillé électrifié. J’étais Largo ! C’était moi le vieux sergent. Le pouvoir de prendre la situation en charge était entre mes mains; tout ce que j’avais à faire, c’était d’y croire.

L’interprétation des rêves d’après André Riou

Et vous, quels sont les rêves qui vous ont marqué ?

Belle journée de communication profonde avec vous-même.

Stella

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